Ile d'Ishigaki : La capitale
16 février 2016 :
55 mns de vol suffisent à relier l'île d'Ishigaki, archipel des Yaeyama depuis Okinawa.
Des navettes aéroport permettent de se rendre dans la ville principale, Ishigaki en 30 mns.
La première impression que nous avons de cette île de 47 000 habitants est qu'elle est extrêmement calme, verte et très rurale en dehors de la capitale. Les champs de canne à sucre, les chèvres et surtout les vaches défilent sur la vitre du bus.
Les vaches, boeufs, veaux sont vraiment partout et ils faut voir leur cadre de vie... Champs à perte de vue, herbe bien tendre et bien grasse partout, jolis abris en bois pour la pluie etc. Ils y gambadent en toute liberté.
Rien de moins pour ces gros mammifères et pour cause, le boeuf de kobé mondialement célèbre, c'est le boeuf d'Ishigaki ! (voir article " Boeuf de Kobé ou d'Ishigaki ? ").
Résultat, on le trouve partout au restau, dans les magasins etc... et bien sur à commencer dans les champs.
Des animaux maintenus dans de telles conditions de bien-être ne peuvent évidemment pas donner de la semelle sans saveurs...
Ishigaki-city est une ville côtière à taille humaine. S'y concentre la majorité des habitants de l'île.
Pas d'embouteillage, une ambiance paisible même aux heures de sortie de bureau.
Et ici aussi, il y a des shisa !
Nous nous installons au " Toyoko inn " près du port. Chambre très correcte avec frigo, bouilloire, thé et café, sèche-cheveux, cosmétiques et petit-déjeuner compris pour 44 euros/nuit.
Une très bonne affaire pour le Japon.
La vue sur le port depuis notre chambre :
Dans cet hôtel, se trouve aussi un système de séchage de l'équipement de plongée. Bien vu ! Et c'est gratuit.
Et des toilettes comme toujours passionnants au Japon...
Et sa notice sensée sauver la vie aux neuneux étrangers...Avouez, ça aide !!!
Nous partons en repérage dans le centre qui n'est pas grand. Le marché est tout petit mais charmant.
Par contre comme à Naha, les petits restaux à snacks et alcools se comptent par dizaines. Plus particulièrement dans le quartier Misakichou près du marché.
Nous visitons le Miyara Dounchi (9 h à 17 h sauf le mardi et du 1er au 3 janvier, 1.50 euro) ancienne résidence d'un samouraï toujours habitée par son descendant.
Le raffinement au sens strict et à la japonaise. Malheureusement nous ne pouvons pas voir les parties habitées, ce qui représente 75 % de la maison !.
Le jardin très ancien est une merveille.
Puis, le petit musée des Yaeyama (9 h à 17 h sauf lundi et du 29/12 au 3/01, 1.50 euro).
IL est intéressant caril permet de comprendre la vie ancestrale et l'organisation de la société passée. On y apprend que les autorités japonaises faisaient payer un impôt unique et en nature aux îliens des Yaeyama. En kimonos tissés-mains pour les femmes, et en sel pour les hommes, et que tout le monde avait jusqu'à ses 50 ans pour s'acquiter en une fois de sa dette !
Lunettes de plongée (les premières furent réalisées à Okinawa).